Walter Leo Choquette, soldat de la Seconde Guerre mondiale
par Jonathan Leo

Quand une fanatique de généalogie rencontre, via Facebook, un fanatique de reconstitution de scènes de guerre, ça donne la rencontre d’Andrée Choquette et de Jonathan Leo, originaire de Caen, en France. En parcourant le cimetière militaire de Colleville-sur-mer, la pierre tombale de Walter Leo Choquette a attiré l’attention de Jonathan à cause du 2e prénom de Walter qui était le même que son propre nom de famille.

Jonathan a été tellement touché par l’histoire tragique de Walter Leo qu’il a mis en ligne une page Facebook qui contient une foule d’informations. En voici un résumé.

Walter Leo Choquette est né en 1921 aux États-Unis, dans l'état du Montana. Avant la Seconde Guerre mondiale, il travaille dans l'industrie du divertissement. Il est le deuxième des trois fils d’Eugene Rock Choquette, originaire du Nebraska et de Gladys Alice Riley, du Montana.

Le recensement de 1930 dans le comté de Silver Bow, montre que Walter vit avec ses parents au 155 West Clalin Street, dans la ville de Butte dans le Montana. Walter s'engage dans l'armée le 4 mars 1942 à Missoula dans le Montana. Il suivra alors les péripéties du régiment, sa formation et son entrainement jusqu'à son départ pour le front européen.

Au moment de l'invasion de la Normandie, le 6 juin 1944, il sera placé dans l'avion qui porte le numéro 42-92066 de la 53e Escadrille, portant le code 3A sur le nez. Walter se retrouve en 14e position sur un groupe de 17 parachutistes, plus 4 membres d'équipage. Divers conteneurs chargés d’armes et de rations sont placés sous l’appareil.

A son arrivée sur la péninsule du Cotentin, l'avion de Walter et d'autres appareils suivant la formation sont déroutés et largués à 30 km de leur point de chute prévu. Lui et ses confrères se retrouvent dans les marais de Graignes. Walter se serait blessé la cheville, selon un de ses camarades. Il sera exécuté le 13 juin 1944 par les troupes de la 17e SS de Ostendhorf d'une balle derrière la tête, après avoir été forcé de creuser sa propre tombe en compagnie de quelques-uns de ses camarades. Son corps sera plus tard exhumé et transporté au cimetière de Colleville-sur-mer où il repose en paix en compagnie de ses frères d'armes.