Anne JULIEN était une « Fille du Roy », ces « filles recrutées en France et envoyées en Nouvelle-France par le roi Louis XIV pour y épouser les colons. Près de 1,000 femmes vinrent ainsi en Nouvelle-France entre 1665 et 1673 ». (voir source).
Dans son livre LES FILLES DU ROI en Nouvelle-France, Étude historique avec répertoire biographique (Cahiers d'Histoire No 24, La Société historique de Québec, Québec, 1972), l'auteur Silvio DUMAS écrit ce qui suit:
JULIEN, Anne (1668), née à Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris (ILE-DE-FRANCE), en 1651, fille de Pierre et de Marie De Pien. Elle contracta mariage avec Nicolas Choquet, dit Champagne, le 12 novembre 1668, à Montréal. Elle signait d'une belle écriture. Si ces conjoints ont passé un contrat de mariage, ce document est introuvable. (DGFC, I:128).
A son arrivée en Nouvelle-France, Anne séjourna dans la métairie de Marguerite Bourgeoys. Une métairie était simplement une petite ferme. Même si aujourd'hui cette ferme se résume à un simple jardin, la maison est toujours utilisée par les Soeurs de la Congrégation Notre-Dame. |
Dévoilée par son honneur Inscription sur la plaque: MARGUERITE BOURGEOYS établit sa première métairie à la Pointe-Saint-Charles. En 1668, une autre maison s'éleva sur l'emplacement actuel pour y loger les Filles du Roi. Incendiée en 1693 elle fut reconstruite en 1698 sur les mêmes fondations. C'est ici que Marguerite Bourgeoys ouvrit sa première école à la Pointe-Saint-Charles. Offert par la Cité de Montréal |
Retour à la biographie de Nicolas