Rassemblement Choquet-te 2003
16 août 2003
Fort Chambly


Le 16 août 2003 avait lieu à Chambly la première assemblée générale des membres de l'Association des Choquet-te d'Amérique Inc.  Une quarantaine de membres y ont participé en adoptant les statuts et règlements, le bilan financier et en élisant 10 membres à leur conseil d'administration.

En après-midi, une visite guidée du fort Chambly avec les fêtes de la Saint-Louis nous a renseignés sur la vie des colons et des militaires à l'époque de la Nouvelle-France.  En fin d'après-midi, un conférencier, l'historien Paul-Henri Hudon est venu nous parler des usages, des moeurs et coutumes, de la vie de nos ancêtres au début de la colonisation en Nouvelle-France.

 

Un excellent et copieux repas au méchoui est venu clore la journée.  Les gens ont pu échanger, fraterniser et visionner un diaporama sur le Rassemblement Choquet-te 2002 à Varennes.  Un cadeau-surprise fut remis au nouveau président.

Le Rassemblement 2003 en photos

 

Nicolas en uniforme!

Eh bien oui!  Si vous regardez attentivement la photo ci-jointe, il s'agit effectivement d'un soldat du Régiment Carignan-Salières.  Et ce n'est pas un mannequin mais bien une personne que vous connaissez ou devriez connaître!

En effet, lors du Rassemblement de l'A.C.A. tenu à Chambly le 16 août 2003, les participants ont eu la chance de visiter le Fort Chambly en après-midi.  Ils ont d'abord pu voir des scènes de vie à l'époque des débuts de la Nouvelle-France, scènes reconstituées sur le terrain du site exceptionnel de ce parc national et ce, dans le cadre des fêtes annuelles de la Saint-Louis.

Puis, ils ont eu droit à une visite guidée de l'intérieur du fort où on leur a expliqué le contexte historique et militaire des lieux à la fin du XVIIe siècle.

À la fin de cette visite, on a fait la démonstration de ce à quoi ressemblait un soldat du Régiment Carignan-Salières venu de France pour construire des enceintes fortifiées le long de la rivière Richelieu dans le but d'arrêter les attaques répétées des Iroquois contre les colons, surtout ceux de Ville-Marie.

L'uniforme reconstitué et rigoureusement authentique comprenait :

  • des souliers à lacets ou à aiguillettes

  • le haut-de-chausse (sorte de pantalon)

  • le justaucorps (sorte de manteau)

  • le chapeau officiel et l'écharpe

  • la banderole qui portait les 12 charges de poudre (familièrement appelées le 12 apôtres par les soldats du Régiment)

  • le baudrier qui retient les fourreaux contenant l'épée et la baïonnette

  • le mousquet à mèche

Vous pouvez donc visualiser ce qu'a pu porter notre ancêtre Nicolas Choquet, alors soldat du Régiment Carignan-Salières, lorsqu'il est arrivé en Nouvelle-France, et ce pendant tout son service, soit de 1665 à 1667.

Au fait, avez-vous reconnu celui qui personnifie le soldat du Régiment de Carignan-Salières en uniforme ?  Il s'agit de toute évidence de Mario Choquette, originaire de Marieville et demeurant maintenant dans la grande région de Trois-Rivières.  Il serait sans doute intéressant de savoir ce que Mario a pu ressentir du fait de se retrouver dans l'uniforme de son ancêtre.

(Tiré de « La Choquetterie », vol 1, numéro 3, octobre 2003)


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